Longtemps jugé inutile, le masque est aujourd’hui fortement recommandé par la communauté scientifique et il est même devenu obligatoire dans les lieux publics clos depuis le 20 juillet 2020. Associé au gel hydroalcoolique, le masque est devenu indispensable au quotidien.
7 idées reçues sur les produits barrières
- Il faut porter un masque en permanence
FAUX, les masques sont obligatoires dans les lieux clos recevant du public comme les cinémas, les restaurants, les centres de vacances, les bibliothèques, les lieux de culte, les musées, les centres commerciaux, les établissements administratifs et bancaires, etc… Il n’est pas nécessaire de porter le masque dans la rue mais certaines villes commencent à le rendre obligatoire.
- Porter un masque trop longtemps peut entrainer manque d’oxygène.
FAUX, les niveaux d’oxygène et de CO2 dans le sang ne sont pas impactés par le port du masque. Il n’y a aucun risque d’intoxication au dioxyde de carbone.
- Porter un masque dispense de la distanciation sociale.
VRAI, mais à condition que toutes les personnes qui se côtoient portent un masque sans exception et que celui-ci soit correctement positionné (le nez et la bouche doivent être couverts).
- Les masques en tissu ne sont plus efficaces après plusieurs lavages
VRAI ET FAUX. Si le masque dispose de la norme Afnor, il peut subir entre 10 et 30 lavages sans perdre de son efficacité. Si le masque est « fait maison », cela dépend du tissu et de l’élastique utilisés.
- Le gel hydroalcoolique et le savon ont la même efficacité contre le virus
VRAI, il est recommandé de se laver les mains le plus régulièrement possible. Le savon et le gel hydroalcoolique limitent de façon similaire, les risques de contamination. Le gel hydroalcoolique est seulement plus pratique, car il ne nécessite pas de rinçage et peut être emporté partout grâce à son format de poche.
- Il est possible de laver un masque chirurgical
FAUX, les masques chirurgicaux doivent être jetés après 4h maximum d’utilisation en continu. Seuls, les masques textiles peuvent être lavés et réutilisés. Il est recommandé de les laver à 60°C sur un cycle court d’environ 30 min.
- Un masque grand public peut ne pas comporter le marquage CE
VRAI. Le masque grand public n’est pas réglementé au niveau européen. Il ne peut donc pas être marqué CE.
Les différentes normes et les différents types de masques
Les masques chirurgicaux antiprojections. Ces masques permettent d’éviter la projection de sécrétions ou de salive qui pourraient contenir des agents infectieux. Il est recommandé de le jeter après 4h d’utilisation dans une poubelle destinée à cet usage. Ce sont des dispositifs médicaux qui répondent à des exigences de sécurité et de santé européennes. Les masques chirurgicaux doivent porter la norme NF EN 14683 ou une norme étrangère équivalente.
- Les masques chirurgicaux type 1 : la norme type 1 signifie que l’efficacité de filtration bactérienne est supérieure ou égale à 95%.
- Les masques chirurgicaux type 2 ou 2R : la norme type 2 ou 2 R, signifie que l’efficacité de filtration bactérienne est supérieure ou égale à 98%. Le type R est une norme européenne qui ajoute un test de résistance à la projection et aux éclaboussures.
Les masques de protection respiratoire individuelle de type FFP2 permettent d’éviter la transmission d’agents infectieux par voie aérienne et par gouttelettes. Ils disposent d’un dispositif de filtration et ils peuvent être portés un peu plus longtemps que les masques chirurgicaux (environ 8h). Leur pourcentage de filtration est 94%. Les masques FFP2 sont surtout utilisés par les professionnels de santé et de soins. Ils doivent porter la norme NF EN149.
Les masques textiles appelés aussi masques « grand public » sont des masques à filtration garantie. Ils doivent respecter la spécification AFNOR. Comme les masques chirurgicaux, ils ne doivent pas être portés plus de 4h. Les masques textiles ont une capacité de filtration supérieure à 70%.
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