L’histoire des jeux paralympiques
À l’origine, c’est près de Londres que le neurologue Sir Ludwig Guttmann organise en 1948 les « Jeux de Stocke Mandeville » pour réhabiliter les victimes et les anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale devenus paraplégiques par la pratique physique. Peu après en 1960, à Rome, les premiers jeux paralympiques sont organisés peu après les Jeux olympiques d’été.
Le but des jeux olympiques et paralympiques est de réaliser des performances sportives et de se dépasser. Les athlètes en compétition sont regroupés par catégories en fonction de leur handicap pour que leurs aptitudes fonctionnelles soient similaires.
Actuellement, les personnes sourdes et malentendantes n’ont pas le droit de participer aux jeux paralympiques, car les spécialistes estiment que dans certains cas leurs capacités physiques ne sont pas assez altérées. Cela étant, ils ont leur propre concours, les Deaflympics.
Des athlètes de tous les pays
En raison du contexte sanitaire, les jeux ont été repoussés d’une année et ils se dérouleront à huis clos. Parmi les 4400 athlètes en situation de handicap participant aux épreuves handisport, on retrouve des athlètes présentant un handicap physique ou visuel ou mental.
La délégation française compte 138 athlètes en compétition accompagnés d’une quinzaine de guides ou assistants.
539 épreuves sportives
Les athlètes concourent dans une vingtaine de disciplines comme l’athlétisme, l’aviron, le badminton, le basketball en fauteuil roulant, la boccia, le canoë, le cyclisme sur piste, le cyclisme sur route, l’escrime en fauteuil roulant, le football à 5, le goalball, le judo, la natation, la powerlifting, rugby en fauteuil roulant, les sports équestres, le taekwondo, le tennis de table, le tennis en fauteuil roulant, le tir, le tir à l’arc, le triathlon, et le volleyball assis.